[Capitole du libre 2024] Projets Libres! : dans les coulisses d’un podcast indépendant dédié au libre

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Les coulisses du podcast Projets Libres!


Bonjour à vous. Merci d’être là pour écouter cette conférence de 25 minutes sur le podcast Projets Libres!, qui est le podcast que je fais sur le logiciel libre et dont je vais vous parler. Avant que je commence, qui connaît déjà le podcast ? Ok, très bien. Super. Je vais expliquer ce que c’est et pourquoi je le fais et comment je le fais.

Présentation de Walid et du podcast Projets Libres!

Voilà, donc juste pour me présenter, moi je m’appelle Walid Nouh et j’ai connu le libre en 2001 à la sortie de mes études. Et dans un temps reculé, j’ai été développeur et j’ai eu la chance d’être professionnel du Libre, c’est-à-dire d’en vivre. C’était mon travail pendant 12 ans et plus tard je m’en suis un peu éloigné. Et depuis 2018, je travaille dans différentes startups, ce qui me permet de rester jeune et de voir l’informatique de maintenant, et d’avoir un regard aussi parfois assez critique sur le libre, c’est ça qui est cool. Et moi, ma manière de m’informer, c’est les podcasts, et si possible, les podcasts longs, ça m’explique la longueur des épisodes. Et un autre truc qui est intéressant, c’est que j’aime l’histoire, et très souvent, quand je prépare des épisodes sur les podcasts, je regarde l’histoire des projets, et je ne la trouve pas. Et donc, c’est pour ça aussi que je fais des épisodes, c’est pour raconter l’histoire des projets.

Donc le podcast, il est dispo sur un site qui s’appelle projets-libres.org. Donc ça, c’est le site sur lequel il y a les épisodes et les transcriptions. Je parlerai après de la plateforme qui héberge le podcast. Donc c’est un projet personnel et bénévole, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de pub et je fais ça à côté de mon travail. Et je vais vous expliquer mes motivations juste après.

J’ai commencé en 2023. En fait, c’est un projet que je mûrissais depuis fin 2022. Et je me suis lancé, ça a pris quelques mois avant que je me lance. Et actuellement, j’ai fait à peu près 32 épisodes. Donc là, je suis sur une fréquence d’à peu près deux par mois, quelque chose comme ça. Et avec des épisodes qui font plus ou moins une heure. Les deux derniers, là, sur Framasoft (partie 1 et partie 2), celui qui est sorti, là, il dure 1h20. Et le prochain, il dure 1h50. Donc voilà, c’est assez variable. Il y a des podcasts qui vont durer plutôt 55 minutes, 50 minutes. Mais globalement, on est toujours autour de ces environs-là. Ça ne veut pas dire que je n’en ferai pas des plus courts. Il y a des séries qui vont sortir où je ferai des épisodes plus courts, d’une trentaine de minutes. Mais sur le format actuel, c’est pas mal parce que ça laisse le temps aux invités de pouvoir raconter un peu plus en détail les choses.

Le podcast est hébergé par une plateforme qui s’appelle Castopod. C’est une plateforme libre d’hébergement de podcast. C’est fait par des français, dont Benjamin Bellamy, qui est le fondateur, sera là pour faire une conférence cet après-midi sur son podcast à lui. Donc moi, je l’héberge chez eux. Et pourquoi j’ai choisi cette plateforme ? En plus du fait qu’elle soit libre. Au départ, j’étais sur une plateforme qui n’était pas libre. C’est aussi parce que cette plateforme est connectée au Fediverse, c’est-à-dire qu’il y a un compte que vous pouvez suivre sur Mastodon, sur toute autre plateforme du Fediverse. Et donc, en fait, vous pouvez interagir directement depuis votre application Mastodon, par exemple, avec les publications qui sont faites. Donc, dès que je publie un épisode, automatiquement, il y a un post qui est fait sur l’adresse du podcast. Et voilà, vous pouvez le suivre. C’est une plateforme que j’aime beaucoup. En plus j’ai la chance de connaître les gens qui le font et de pouvoir discuter avec eux donc c’est assez cool.

Et le podcast je l’organise avec un autre outil qui est plus ou moins libre qui s’appelle Anytype dont une partie est libre et une partie est en source ouverte. C’est l’outil qui me permet d’organiser mon podcast : je suis tombé dedans, je me suis fait happer dans cet outil et je ne verrais pas utiliser autre chose. C’est un outil assez fou pour geek je fais tout avec et j’adore cet outil. Et c’est comme ça que j’organise tous mes épisodes : quand est-ce qu’ils sortent, quand est-ce que je fais, toutes les sources, les liens entre les sources, etc.

Les motivations pour faire le podcast Projets Libres!

Pourquoi je fais ce podcast ? La première chose, c’est pour moi. C’est parce que je suis très curieux et quand j’écoute des épisodes d’autres podcasts, à la fin je suis là : « mais ils n’ont pas posé telle question, ils n’ont pas parlé de ça », etc. Donc souvent je prends des épisodes déjà existants, français ou anglais, et ça me sert de base et après je construis derrière mes propres trames et mes propres épisodes.

L’autre chose aussi, c’est que moi, j’adore les histoires humaines. Et donc, en fait, le Libre, c’est que des histoires humaines. Et donc, en fait, l’idée, c’est de raconter les histoires. Et j’aime particulièrement ce qui s’est passé avant, c’est-à-dire ce qui s’est passé il y a 15 ans, 20 ans, sur lequel on a du recul. Et c’est quand même très sympa de faire ça.

Et puis, dès le départ, une des choses que je voulais montrer, c’était la diversité qu’il y a dans le logiciel libre. Entre les gens qui sont purement logiciels libres, les gens qui font du business, tous les différents modèles, les licences, etc. Je trouvais ça vraiment génial. Et je vous expliquerai, je pensais bien connaître le sujet mais en fait non…

Et la dernière chose qui est quelque chose qui n’était pas un objectif du départ mais en fait qu’il est devenu, c’est faire une base de connaissances de l’écosystème. Je m’aperçois avec le temps en discutant avec des gens… que souvent il y a des gens, ils ont des problématiques et je leur dis « mais en fait j’ai déjà traité ça, va voir tel épisode ». Et donc en fait finalement je trouve ça assez intéressant d’avoir de documenter dans un endroit tout ça et de pouvoir faire des liens entre les épisodes et que ça se suive.

Les thèmes du podcast Projets Libres!

Donc les thèmes, pour ceux qui ont écouté, on retrouve à peu près ça. Pour ceux qui ne connaissent pas, les trois gros thèmes que je traite principalement, c’est plutôt des thèmes pros, c’est tout ce qui tourne autour du financement, de la gouvernance, des modèles économiques. Après, j’adore le Fediverse, donc on essaie d’en parler aussi pas mal. Et tout ce qui est communs numériques aussi. Et les ERP, parce que c’est un sujet que j’aime beaucoup aussi. Il y a plein d’autres sujets dans lesquels on parlera dans le futur. Typiquement les transports, qui est mon autre grande passion. Et ça va venir dans les semaines et mois à venir. Voilà, donc c’est des sujets, c’est des épisodes que moi je prépare, mais c’est aussi des gens qui me contactent pour me dire, tu devrais parler de ça ou je connais quelqu’un qui pourrait être intéressante. Et ça, c’est cool.

Le modèle économique du podcast

Mon modèle économique est très simple, c’est que moi je suis salarié et que c’est le meilleur statut, à mon avis, pour faire ce que je fais. Parce que ça veut dire que je ne suis pas soumis à une pression de sponsors ou je ne suis pas soumis au fait qu’ils fassent faire des vues et qu’ils fassent toujours produire plus pour que les plateformes aient bien référencé. Je fais ça à mon rythme. Ça ne coûte pas très cher de faire un podcast. Et donc, je fais les épisodes que moi j’ai envie de faire. Et pas si je devais, par exemple, être salarié, enfin, être en vivre, être créateur de contenu professionnel : je ne ferai que des épisodes sur /e/OS, sur Fairphone et puis peut-être un ou deux autres sujets, mais ça serait tout parce que c’est les trucs qui rapportent le plus, en tout cas dans mon auditoire. Donc pour moi, c’est vraiment génial de faire ça parce que j’ai un boulot que j’adore et à côté de ça, tout mon temps libre, je le passe à faire ça. Je rencontre plein de gens et c’est cool.

La génèse

Comment j’ai créé tout ça ? Avant le premier épisode, je pensais que je connaissais super bien le milieu du libre. Je me disais : « bon, j’ai travaillé 12 ans dedans, je connais plein de gens, c’est cool ». Et j’avais plein de gens autour de moi, des collègues, des alternants et tout, qui me disaient, mais genre, « comment ça marche ? Comment tu fais de l’argent avec le libre ? Et pourquoi tu publies tes sources, etc. ? ». Et je leur expliquais. Et à un moment, je me suis dit « ça serait cool de l’expliquer ». Donc au départ, j’étais parti avant le premier épisode sur l’idée de faire un podcast plutôt grand public, un peu comme ce que fait, par exemple, l’April (NDLR : avec l’émission Libre à vous). Donc ça, c’était avant le premier épisode. Et après le premier épisode, je me suis aperçu qu’en fait, déjà, un, je ne connaissais pas très très bien le milieu, que j’avais pas mal d’idées reçues et que c’était très lacunaire. Et deux, je me suis aperçu que pendant le premier épisode, ce n’était pas possible de faire un podcast grand public parce que j’avais trop de questions techniques. En gros, ce ne sont pas les sujets qui m’intéressaient finalement. Et donc, je suis parti sur un podcast qui est plutôt… Je pars des podcasts grand public qui existent. Et moi, derrière, après, j’en fais des podcasts un peu plus techniques, un peu plus professionnels, enfin un peu plus axés sur le côté professionnel. Voilà, et c’est plus ça qui m’intéresse en fait.

La fabrique du podcast

Et donc comment je fais les podcasts ? D’abord la première chose c’est de trouver les idées. Donc ça trouver les idées, j’y reviendrai, c’est un travail quotidien. C’est venir dans les conférences, c’est écouter des replays, c’est lire des articles, c’est discuter avec plein de gens. Une fois que j’ai trouvé les idées, après c’est contacter les gens. Donc là il faut qu’ils répondent, il faut qu’ils disent « ok, il faut qu’on organise ». Parfois ça prend un an, un an et demi. Parfois, ça prend 10 minutes. C’est très variable.

Ensuite, après, il faut écrire une trame. J’y reviendrai après. C’est très important la trame. Ensuite, il faut enregistrer. Après, il faut faire le montage. Après, il faut faire la transcription et la traduction automatique. Et après, il faut publier les épisodes.

Et tout ça, en moyenne, c’est à peu près 10 heures. Ce qui, à peu près, par rapport aux autres podcasts que j’écoute, c’est à peu près la moyenne. Il y en a qui font plutôt 15 heures par épisode, d’autres un petit peu moins. Mais globalement, 10 heures, ça a l’air d’être un temps à peu près correct. Donc, j’en fais deux par mois. Donc, voilà, à peu près 20 heures là-dessus.

Construire une trame

Donc la trame, c’est vraiment un processus très long et ce qui me demande le plus de temps, c’est… Et je crée toujours une trame. C’est-à-dire que quand je planifie jamais un épisode avant d’avoir envoyé une trame à un invité, je lui demande s’il veut modifier la trame, la compléter, l’amender, etc. Sauf demande explicite, typiquement les deux épisodes que j’ai réalisé avec Framasoft, c’est une demande de leur part, ils m’ont dit on ne veut pas de trame, on veut que ce soit une discussion informelle entre nous. Donc en fait moi, mes sources principales c’est les vidéos des confs. Donc ici (NDLR : le Capitole du Libre), les JDLL, les RPLL, le FOSDEM, etc. Enfin voilà, toutes ces confs-là. Je passe ma vie à regarder toutes ces confs et à les re-regarder. Et de là, c’est de ça que je me nourris principalement. Et puis les discussions avec d’autres gens aussi qui apportent un autre point de vue. Ou parfois je vais voir les conférenciers, je leur demande après « est-ce que tu peux m’expliquer un peu ce que tu as voulu dire », etc. Et pour ça j’utilise un outil qui s’appelle Cryptpad, qui me permet de faire des pads chiffrés que je partage aux invités. Puisque je ne partage pas Anytype aux invités, c’est pour moi, pour des raisons techniques de Anytype. Voilà donc j’utilise cet outil là.

La production des épisodes

Ensuite la production, je fais du montage, beaucoup de montage. Donc là j’enlève tous les euhh, j’enlève tous les blancs, j’essaye de faire en sorte que ça soit écoutable et fluide. Tout ça parce que ça permet de gagner du temps utile. Donc en fait, si j’enregistre 1h20, à la fin, ça fait peut-être 1h10 d’épisodes utiles. Et donc, ça permet d’enregistrer potentiellement plus et d’avoir un meilleur rendu. 1h d’enregistrement, c’est à peu près 2h30 de montage, quelque chose comme ça à peu près. Ça dépend des fois. Voilà, donc ça, j’utilise Audacity. Je n’ai pas besoin de plus. Audacity, ça me va très bien. Il faudrait que j’essaye Ardour, mais je dois avouer que je procrastine. Le plus embêtant à faire c’est la transcription.

Au départ je ne les faisais pas les transcriptions. Je me suis mis à les faire parce que quand j’ai commencé je ne connaissais rien à l’audio. Au départ quand j’ai commencé, je mettais beaucoup de temps à faire mes épisodes. Et donc plus j’ai avancé et plus j’ai commencé à regarder la transcription. C’est quelque chose qu’on me demandait parfois sur LinuxFR ou ailleurs. On me disait « mais tu n’as pas une transcription écrite ? ». Et donc en fait j’ai commencé à faire des transcriptions. Actuellement ce que je fais c’est que je prends la transcription, je la passe sur une plateforme de transcription qui me renvoie du texte. J’essaie de le faire avec Whisper en local, le résultat n’est pas encore terrible. Donc là je l’expliquerai à la fin, c’est une des choses que je voudrais faire, c’est arriver à le faire en local. Et donc à la fin en fait j’ai une transcription, cette transcription elle est diarisée donc les voix sont séparées par utilisateurs. Et après je retravaille cette transcription, je la corrige, je mets les liens externes etc. Et ça, c’est pour une heure d’interview, ça pourrait être 4 heures de taf, 3-4 heures de taf. C’est super chiant à faire, mais par contre, je me suis aperçu avec le temps qu’en fait, même autour de moi, il y a beaucoup de gens qui n’écoutent pas l’audio et qui lisent le texte. Et surtout, le texte, on peut mettre des ancres, on peut y référer, etc. C’est vachement intéressant. Donc, ce n’est pas que pour l’accessibilité, c’est aussi parce que finalement, à ma grande surprise, il y a plein de gens qui préfèrent écouter du texte que de l’audio. Et donc, c’est pour ça que je le fais et je suis en train de refaire tous les épisodes passés.

La communication

Et comment je communique ? Moi je communique principalement sur Mastodon, ensuite LinkedIn aussi, BlueSky et sur LinuxFR. Je ne fais pas les autres plateformes pour plein d’autres raisons mais pour la raison principale étant le temps et j’ai pas ou j’ai plus de compte sur les autres plateformes. Donc je compte sur le bouche à oreille des gens et les invités pour partager les choses. Mastodon, c’est la plateforme sur laquelle je contacte en priorité les gens. C’est là que j’ai la majeure partie de mes échanges. Pour ceux qui ne sont pas sur Mastodon, c’est sur LinkedIn. Ou alors, sinon après, c’est comme ici, sur les salons. Mastodon, c’est très cool. J’ai toujours eu des réponses positives et les gens sont toujours assez bienveillants. Et les gens, d’ailleurs, me contactent pour me dire « Tiens, si tu veux parler de tel sujet, j’ai des contacts, je peux me mettre en relation », etc. C’est d’ailleurs à travers l’utilisation de Mastodon que j’ai découvert le Fediverse et que j’ai commencé à faire des épisodes sur le Fediverse. Ce qui, par exemple, est intéressant, parce qu’au départ, je voulais faire un épisode sur « C’est quoi le Fediverse ? » et j’ai écouté des épisodes d’autres podcasts, et à la fin, je n’avais toujours pas compris. Et donc, je me suis dit, « je ne vais pas faire ça, je vais plutôt interviewer des francophones qui bossent dans les projets qui font partie du Fediverse, et je vais leur demander à eux d’expliquer c’est quoi le Et comment je communique ? Moi je communique principalement sur Mastodon, ensuite LinkedIn aussi, BlueSky et sur LinuxFR. Je ne fais pas les autres plateformes pour plein d’autres raisons mais pour la raison principale étant le temps et j’ai pas ou j’ai plus de compte sur les autres plateformes. Donc je compte sur le bouche à oreille des gens et les invités pour partager les choses. Mastodon, c’est la plateforme sur laquelle je contacte en priorité les gens. C’est là que j’ai la majeure partie de mes échanges. Pour ceux qui ne sont pas sur Mastodon, c’est sur LinkedIn. Ou alors, sinon après, c’est comme ici, sur les salons. Mastodon, c’est très cool. J’ai toujours eu des réponses positives et les gens sont toujours assez bienveillants. Et les gens, d’ailleurs, me contactent pour me dire « Tiens, si tu veux parler de tel sujet, j’ai des contacts, je peux me mettre en relation », etc. C’est d’ailleurs à travers l’utilisation de Mastodon que j’ai découvert le Fediverse et que j’ai commencé à faire des épisodes sur le Fediverse. Ce qui, par exemple, est intéressant, parce qu’au départ, je voulais faire un épisode sur « C’est quoi le Fediverse ? » et j’ai écouté des épisodes d’autres podcasts, et à la fin, je n’avais toujours pas compris. Et donc, je me suis dit, « je ne vais pas faire ça, je vais plutôt interviewer des francophones qui bossent dans les projets qui font partie du Fediverse, et je vais leur demander à eux d’expliquer c’est quoi le Fediverse et comment ça marche, par exemple (NDLR : voir cette catégorie). Donc voilà, tout ce réseau fédéré de réseaux sociaux, dont Mastodon fait partie…

Ca je dois avouer que je suis pas du tout bon à faire la publication ça me fait super chier j’aime pas du tout les réseaux sociaux, y publier donc j’en fais le minimum donc je compte vraiment sur les gens pour pour faire le bouche à oreille. Voilà je pense que si j’étais bien meilleur en communication, le podcast serait plus connu mais c’est pas forcément mon but ultime donc donc voilà c’est plutôt pas mal.

Les défis

Et Les gros défis… le défi principal c’est la mixité. Si vous écoutez régulièrement, vous verrez qu’il y a majoritairement des hommes. Et c’est un gros problème. J’ai des épisodes avec des femmes qui vont arriver, mais pas autant qu’avec des hommes. Et ça, c’est mon problème principal. En tout cas, c’est ce qui m’embête le plus. Parce que par défaut, un, quand je vais parler à des gens que je connais, c’est des hommes. Et deux, dans les projets, les leaders ou les gens que j’interview, une bonne partie, c’est des hommes. Donc, c’est un travail aussi d’aller voir les gens, de discuter avec eux, etc. Et par rapport à d’autres podcasts francophones, je ne suis pas super bon. Donc, voilà. Donc ça, c’est vraiment mon gros sujet.

Le deuxième sujet, c’est la gestion du temps. Mon problème, ce n’est pas l’argent, c’est le temps. Donc en fait, le but de ce que je fais, c’est d’essayer d’être meilleur sur la production de mes épisodes, non pas pour produire plus, mais pour passer moins de temps dessus et donc passer plus de temps à faire d’autres trucs. Typiquement, ma famille, du sport, d’autres trucs. Et d’ailleurs, un toutes les deux semaines, je trouve personnellement que c’est même trop et que je vais peut-être aller plutôt sur un toutes les deux semaines et demie, voire même un toutes les trois semaines, parce qu’en fait, juste, on a énormément de sollicitations. Et en fait, un épisode de une heure ou une heure et quart toutes les deux semaines à écouter, c’est assez dur. Moi-même, il y a des podcasts que j’adore que j’ai fini par ne plus écouter parce que, quand les gens se professionnalisent, ils finissent par faire trois épisodes par semaine et après, j’écoute plus. parce qu’il y a trop. Le but, ce n’est pas de faire plus, c’est de faire meilleure qualité et peut-être moins. Par contre, l’inconvénient de ça, c’est que j’ai déjà trois épisodes enregistrés. Si je fais un toutes les trois semaines, le prochain épisode sera déjà dans loin. C’est une balance entre les deux.

Le dernier point, c’est ce que j’appelle local first. C’est comment je peux faire pour faire tourner un maximum de choses pendant la production sur mon ordinateur (NDLR : c’est assez approximatif, voir plutôt ici pour mieux comprendre ou la conférence du fondateur du mouvement). Donc le montage, je le fais sur mon ordi. La gestion, je la fais sur mon ordi. Mais par exemple, la transcription, je ne la fais pas sur mon ordi. Il y a plein de trucs que je pourrais faire sur mon ordi, sur lesquels, un, je maîtriserais mieux la consommation. Et puis deux, c’est plus sympa aussi de faire tourner des modèles sur son ordi et de maîtriser un peu tout ce qu’on fait. Donc ça, c’est un des troisième gros sujets sur lesquels j’ai envie de bosser.

Et puis le dernier truc que je n’ai pas écrit, c’est que je ne suis pas tout seul. Autour de moi, il y a des copains avec qui je fais ça ou des anciens collègues. Donc il y en a un qui s’appelle Raphaël Semeteys avec qui je fais toutes les interviews autour de tout ce qui est plutôt modèle économique, gouvernance, etc. Il y en a d’autres qui vont venir sur d’autres sujets. Et donc là aussi, c’est un peu comment fédérer, trouver des gens qui sont intéressés par venir ponctuellement parler sur des sujets donnés, voire même pourquoi pas des gens qui veulent donner une aide. je ne sais pas, on parlait de la… Je parlais du fait que je n’étais pas très bon en publication. Pourquoi pas, s’il y a des gens qui sont intéressés, de discuter sur comment on pourrait faire mieux autour de ça. Voilà. Je ne sais pas… Moi j’ai fini.

Cete conférence a été enregistrée le 16 novembre 2024 au Capitole du libre à Toulouse.

Licence 

Ce podcast est publié sous la licence CC BY-SA 4.0 ou ultérieure. 

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